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Évidences Ce qui ne changera pas

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Il y a de vraies raisons de croire en l’avenir, mais aussi une réalité avec laquelle il faudra composer. Ne nous faisons pas trop d’illusions sur les capacités de voir, dans le futur, Bruxelles intervenir, ne serait-ce qu’à minima, sur le marché. S’il y a bien une chose qu’il faut retenir de ces deux ans de crise profonde, c’est que dans l’UE, les libéraux sont toujours aux commandes. Autre évidence qui s’imposera : la concurrence sur les marchés. Elle sera d’autant plus rude sur les produits basiques. Cela renvoie les Français à leur point fort, un foncier bon marché, mais aussi à leurs pistes de progrès. Nos systèmes alimentaires sont autonomes, mais relativement coûteux (surcoûts de mécanisation). Et on souffre toujours d’une moindre productivité du travail. Certes, elle a progressé de 2005 à 2012 (+ 60 000 kg), mais reste en deçà, à 231 000 kg de lait/UTA dans le Grand Ouest, de l’Allemagne(355 000 kg/UTA, + 87 000 kg), des Pays-Bas (418 000 kg, + 94 000 kg) ou du Danemark (526 000 kg, + 110 000 kg)… Un record néanmoins à relativiser avec la faiblesse des capitaux propres détenus par les Danois.

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